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Cause de ma discrétion blogistique : l’arrivée à Houston des deux compères Marco et Raphaël pour deux semaines. Après trois jour passés a se reposer, manger et se baigner pour eux et à accumuler la fatigue pour moi, nous avons, grâce aux trois jours de congé que j’ai pu avoir, pris la route pour un road trip de cinq jours. Au programme (pas réellement planifié en fait) : Baton-Rouge, Nouvelle-Orléans, Corpus Christi puis Austin, autrement dit, énormément de choses à raconter...
S’ensuivront pour moi quatres jours de stage extremement harassants à essayer d’éviter de trop regarder l’interieur de mes paupières...
Le récit de l’épopée est à suivre…
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God bless America ??? Mmmmh, on va voir si ca vaut la peine de la benir celle la ! Deja, les claviers locaux ne proposent pas d'accents... ca commence mal... En qualite de stagiaire a la CGG a houston, je vais tenter de vous faire partager mes emotions d'apprenti yankee... Ca commence tout en bas...
lundi 25 juin 2007
mardi 5 juin 2007
San Antonio
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Mon ami et collègue colombien Juan est marié à Sandra qui vit à San Antonio. Soit l’un soit l’autre rejoint son partenaire chaque week end et Juan m’a permis de l’accompagner cette fois pour me faire visiter la région. Nous arrivons, après trois heures de route, encore climatisés et profitons des festivités de premier vendredi du mois. Encore une fois, comme en Louisiane, l’ambiance est beaucoup plus naturelle qu'à Houston. Des groupes jouent dans la rue, des gens vendent leurs petites bricoles et le look vestimentaire est très détendu. Cet évènement est l’occasion pour tous les artistes locaux de présenter leurs travaux. Nous avons ainsi visité quelques galleries et j’ai pu voir en vrai mes premiers monochromes… Fabuleux…

Le lendemain, direction Austin, capitale du Texas, à une heure de route. Visite guidée de l’impressionnant capitole, d’une très interessante gallerie photo et ballade en canoé puis baignade aux Barton Springs en compagnie des tortues. Enfin consommation d’un banana kick (banane, chocolat, café, glace vanille) et de délicieuses patisseries au bord du lac Austin et au soleil couchant...

De vrais touristes américains... pourquoi perdre du temps et des calories à marcher ?...
Texas, état volage... The Six Flags (dans l'ordre chronologique de souveraineté : Espagne, France, Mexique, République indépendante du Texas, Etats confédérés d'Amérique et enfin les Etats Unis d'Amérique !)
Petit bavardage avec Alfred, également allergique aux cacahuètes
Performance architecturale
Barton Springs
Couché de soleil sur le lac Austin
Nous reprenons la route pour San Antonio où nous allons déguster quelques bières dans un bar local. Ce qui me permet de rassurer certaines personnes qui s’étonnaient de ne pas voir de “poupées” américaines dans mon blog…
Le dimanche enfin, après un brunch revigorant, visite instructive des missions de San Antonio dont notamment le célèbre fort Alamo, et ballade le long de la river walk, le tout sous une chaleur qui laissera ses traces le soir venu…
Lundi matin, le départ de San Antonio à 5h du matin pour arriver a temps au boulot, ajouté à trois nuits sur la moquette avec un maigre tapis de sol, a engendré une journée de lundi pénible et très peu productive…
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Mon ami et collègue colombien Juan est marié à Sandra qui vit à San Antonio. Soit l’un soit l’autre rejoint son partenaire chaque week end et Juan m’a permis de l’accompagner cette fois pour me faire visiter la région. Nous arrivons, après trois heures de route, encore climatisés et profitons des festivités de premier vendredi du mois. Encore une fois, comme en Louisiane, l’ambiance est beaucoup plus naturelle qu'à Houston. Des groupes jouent dans la rue, des gens vendent leurs petites bricoles et le look vestimentaire est très détendu. Cet évènement est l’occasion pour tous les artistes locaux de présenter leurs travaux. Nous avons ainsi visité quelques galleries et j’ai pu voir en vrai mes premiers monochromes… Fabuleux…
Le lendemain, direction Austin, capitale du Texas, à une heure de route. Visite guidée de l’impressionnant capitole, d’une très interessante gallerie photo et ballade en canoé puis baignade aux Barton Springs en compagnie des tortues. Enfin consommation d’un banana kick (banane, chocolat, café, glace vanille) et de délicieuses patisseries au bord du lac Austin et au soleil couchant...





Le dimanche enfin, après un brunch revigorant, visite instructive des missions de San Antonio dont notamment le célèbre fort Alamo, et ballade le long de la river walk, le tout sous une chaleur qui laissera ses traces le soir venu…
Lundi matin, le départ de San Antonio à 5h du matin pour arriver a temps au boulot, ajouté à trois nuits sur la moquette avec un maigre tapis de sol, a engendré une journée de lundi pénible et très peu productive…
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jeudi 24 mai 2007
Social & Music fete
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Veritas, ancien concurrent, ayant été récemment racheté par CGG, plusieurs évènements sont organisés afin d’établir un lien social entre les employés des deux boîtes. Un barbecue géant, avec carton rempli d’écrevisses de rigueur, était donc organisé vendredi midi dernier, permettant par la même occasion a certains volontaires d’exprimer leur talents musicaux. Ainsi le CEO (français devrais-je le préciser…), lunettes au bout du nez lui-même collé à la partition, nous a “gratifié” d’un “The sound of silence” que je qualifierais de dommage ! mais qui lui a permis, avec un anglais tout aussi approximatif, une transition époustouflante : “ah le son du silence… voilà ce que j’aimerais entendre dans les locaux de cggveritas… et puis finalement la sismique, c’est un peu le son du silence !...” J’étais mort de rire ! Il a par après dansé un rap avec l'aisance d'un camion-benne… Du CEO de compet….
Certains observateurs, dont j’ai eu la chance de faire partie, ont plus tard pu assister à un moment merveilleux mettant en scène une poignée de géophysiciens endimanchés. Ces derniers qui s’étaient positionnés sur la pelouse environnante pour s’échanger un frisbee, se sont retrouvés à jeter l’un après l’autre leurs belles chaussures cirées dans un arbre abritant momentanément le bout de plastique… poilant !
D'ailleurs profitons-en pour observer un instant le nouveau logo :
Et regardez celui-la :

C'est louche tout ca... Et puis je me disais bien que c'était bizarre de chercher du pétrole dans du yaourt !!! Bah si au final ça peut alléger les prix...
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Veritas, ancien concurrent, ayant été récemment racheté par CGG, plusieurs évènements sont organisés afin d’établir un lien social entre les employés des deux boîtes. Un barbecue géant, avec carton rempli d’écrevisses de rigueur, était donc organisé vendredi midi dernier, permettant par la même occasion a certains volontaires d’exprimer leur talents musicaux. Ainsi le CEO (français devrais-je le préciser…), lunettes au bout du nez lui-même collé à la partition, nous a “gratifié” d’un “The sound of silence” que je qualifierais de dommage ! mais qui lui a permis, avec un anglais tout aussi approximatif, une transition époustouflante : “ah le son du silence… voilà ce que j’aimerais entendre dans les locaux de cggveritas… et puis finalement la sismique, c’est un peu le son du silence !...” J’étais mort de rire ! Il a par après dansé un rap avec l'aisance d'un camion-benne… Du CEO de compet….
Certains observateurs, dont j’ai eu la chance de faire partie, ont plus tard pu assister à un moment merveilleux mettant en scène une poignée de géophysiciens endimanchés. Ces derniers qui s’étaient positionnés sur la pelouse environnante pour s’échanger un frisbee, se sont retrouvés à jeter l’un après l’autre leurs belles chaussures cirées dans un arbre abritant momentanément le bout de plastique… poilant !
D'ailleurs profitons-en pour observer un instant le nouveau logo :


C'est louche tout ca... Et puis je me disais bien que c'était bizarre de chercher du pétrole dans du yaourt !!! Bah si au final ça peut alléger les prix...
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lundi 7 mai 2007
American habits
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Part I ( parce qu’il y a de quoi faire… )
- Télévision : tellement de choses à dire et pourtant si peu de choses interessantes à voir. La publicité est le maître-mot de la télévision américaine. Toutes les dix minutes pendant les films les plus captivants et toutes les cinq minutes pendant les séries, parfois même entre la fin d’une série et son générique !!! L'impitoyable censure de certains mots, elle aussi abondante, occasionne des dialogues bipés extrêmement agacants...
A noter : les deux chaînes retransmettant 24h/24 des conférences soit théologiques soit scientologiques avec des démonstrations basées sur des calculs incompréhensibles ; et la bonne dizaine de chaînes essayant de refourguer tous types de bijoux ( j’en vient même a regretter M6 boutique où, au moins, le panel d’objets était plus large…) ;
- Automobile : Boumbo serait bien déconcertée si elle vivait encore (elle qui paraissait si fragile !)… Des axes routier colossaux comprenant jusqu’à 20 voies pour les deux sens en comptant les feeders et des échangeurs qui donnent le vertige . Les voitures sont pour la plupart très récentes et plus attrayantes qu’en France (on comprend vite en regardant les prix…). J’apprécie beaucoup la boite automatique (tellement moins fatiguant pour les bouchons !) et le régulateur de vitesse (tellement moins douloureux pour les ampoules hebdomadaires d'après capoeira !) qui sont communs à la majorité des véhicules. Mais la particularité américaine est le klaxon automatique lors du verrouillage, auquel il est difficile de s’habituer : une symphonie surprenante sur les parkings !
- L’esprit commercial : en discutant avec un collègue colombien, je lui dis (en gros) qu’il me tarde de faire jouer mes mains sur un morceau de bois... Et lui de me répondre qu’il a une guitare qu’il n’utilise pas et qu’il peut me prêter… soit ! Je passe chez lui la récuperer et voici la guitare qu’il me présente :

Mmmm (me dis-je !...), que fait donc ce sigle ici ??? Alors Juan m’apprend que lorsque qu’il a acheté sa VolksWagen, cette guitare lui a été offerte et qu’il y a même une entrée audio dans la voiture pour jouer (hehehe beh oui ! idéal pour se détendre dans un bouchon !!!). Bien évidemment, l’instrument n’est pas d’une qualité exceptionnelle mais pouvant la brancher sur mes speakers, ca fait très bien l’affaire.
Le média(collec)tor et le signe que vous pourrez désormais faire lorsque vous croiserez quelqu'un en VW, pour paraître branché ! (up to you !...)
Certains auront remarqué que j’ai déjà cassé une corde (Guillaume, sors de mon corps !!!) mais qu’à cela ne tienne, un autre collègue ayant appris cela et profité en bon américain des prix très bas des instruments, m’a prêté une de ses nombreuses guitares !
Petits détails :
- EUX ont compris que mettre à disposition des gobelets en polystyrène pour les boissons chaudes évitaient de se brûler les doigts !
- Pour finir avec élégance... Il n'existe pas ici (du moins je n'en ai toujours pas vu !) de balais à chiottes !... Sans commentaire !
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Part I ( parce qu’il y a de quoi faire… )
- Télévision : tellement de choses à dire et pourtant si peu de choses interessantes à voir. La publicité est le maître-mot de la télévision américaine. Toutes les dix minutes pendant les films les plus captivants et toutes les cinq minutes pendant les séries, parfois même entre la fin d’une série et son générique !!! L'impitoyable censure de certains mots, elle aussi abondante, occasionne des dialogues bipés extrêmement agacants...
A noter : les deux chaînes retransmettant 24h/24 des conférences soit théologiques soit scientologiques avec des démonstrations basées sur des calculs incompréhensibles ; et la bonne dizaine de chaînes essayant de refourguer tous types de bijoux ( j’en vient même a regretter M6 boutique où, au moins, le panel d’objets était plus large…) ;
- Automobile : Boumbo serait bien déconcertée si elle vivait encore (elle qui paraissait si fragile !)… Des axes routier colossaux comprenant jusqu’à 20 voies pour les deux sens en comptant les feeders et des échangeurs qui donnent le vertige . Les voitures sont pour la plupart très récentes et plus attrayantes qu’en France (on comprend vite en regardant les prix…). J’apprécie beaucoup la boite automatique (tellement moins fatiguant pour les bouchons !) et le régulateur de vitesse (tellement moins douloureux pour les ampoules hebdomadaires d'après capoeira !) qui sont communs à la majorité des véhicules. Mais la particularité américaine est le klaxon automatique lors du verrouillage, auquel il est difficile de s’habituer : une symphonie surprenante sur les parkings !
- L’esprit commercial : en discutant avec un collègue colombien, je lui dis (en gros) qu’il me tarde de faire jouer mes mains sur un morceau de bois... Et lui de me répondre qu’il a une guitare qu’il n’utilise pas et qu’il peut me prêter… soit ! Je passe chez lui la récuperer et voici la guitare qu’il me présente :
Mmmm (me dis-je !...), que fait donc ce sigle ici ??? Alors Juan m’apprend que lorsque qu’il a acheté sa VolksWagen, cette guitare lui a été offerte et qu’il y a même une entrée audio dans la voiture pour jouer (hehehe beh oui ! idéal pour se détendre dans un bouchon !!!). Bien évidemment, l’instrument n’est pas d’une qualité exceptionnelle mais pouvant la brancher sur mes speakers, ca fait très bien l’affaire.
Petits détails :
- EUX ont compris que mettre à disposition des gobelets en polystyrène pour les boissons chaudes évitaient de se brûler les doigts !
- Pour finir avec élégance... Il n'existe pas ici (du moins je n'en ai toujours pas vu !) de balais à chiottes !... Sans commentaire !
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lundi 30 avril 2007
Sweet louisiana !
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Jacques a dit Acadie !
Ce week end j’étais dans le plus français des états américains, à savoir la Louisiane (nommée ainsi en l’honneur de Louis XIV) pour assister à un festival de musique très réputé dans la ville de Lafayette. Cette ville est le havre principal des cajuns (ou cadiens en francais louisianais), descendants des colons français, qui depuis peu seulement (autour des années 50) commencent à afficher leur origine avec fierté.
La région propose des spécialités locales telles que l’alligator frit (pas très différent du poulet !), le gumbo (sorte de râgout très épicé) et l’ecrevisse (symbole de la région) sous toutes ses formes. D’ailleurs, un des artistes du festival, chanteur acadien célèbre dans la région, Zacharie Richard, interprète une chanson intitulée Crawfish et pendant le refrain de laquelle les spectateurs sont invités à reproduire les mouvements de pinces avec leurs mains !... Pourquoi pas…
Mais outre ces découvertes historiques et culinaires, j’ai eu l’honneur, durant ce festival, d’assister au concert d’un chanteur dont jamais je n’aurais supposé la présence sur ce continent… tenez-vous bien… l’immense Francis Cabrel (en fait ami de Zacharie Richard suite à un concert pour les sinistrés de Katrina) qui n’a joué que ses vieilles chansons à mon plus grand bonheur. Ce qui était particulier (outre le fait de le voir gratuitement, puisque le festival l’était, et combien de français peuvent prétendre cela ?...) c’était de se sentir étrangement privilégié dans cette foule tout de même majoritairement américaine. Il m’a ainsi semblé presque logique de lui hurler un : “Francis, on t’aime !” qui n’a pas manqué de le surprendre et m’a valu un petit clin d’oeil. Constatant que des fans étaient présents, il a même fait reprendre à la petite cinquantaine de français éparpillés dans la foule, le refrain de Petite Marie !... très émouvant.
Et quelques photos d'oeuvres plutôt originales exposées dans un bar :
A noter également la découverte d’un groupe israelo-marocain hors du commun musical : Balkan beat box, qui a tout simplement déchainé le public, et avec lequel j’ai pu discuté par après puisque ils ont fait irruption dans le bar dans lequel mes compagnons francais et moi s’étions réfugié pour terminer la nuit, avant de rejoindre notre hotel. Ce qui m’amène au lancement d’un très con-cours : j’ai dû dormir dans le même (trop petit) lit que François… mouais… sans commentaire et je défie donc à mes camarades stagiaires de vivre des moments aussi… inattendus !!! avec leur maître de stage !
Pendant ce très chouette week end, j’ai donc rencontré une population différente de celle du texas, plus naturelle et plus altruiste. J’ai aussi vu mon premier tatou (hélas les pattes en l’air en bord de la route) et mon premier cadavre baché au milieu de la route mis en valeur par une myriade de girophares de toutes les couleurs (très très très troublant !…).
J’ai enfin assisté à mon premier chaos de la circulation américaine. En rentrant du festival, arrivé au niveau d’un embouteillage dû à un accident, on décide d’emprunter le feeder (route a sens unique longeant les autoroutes de chaque coté) mais on s’y retrouve curieusement aussi bloqué. Au bout de 30 minutes d’immobilité, constatant que l’autoroute venait de se débloquer, certains conducteurs de pick up se sont décidé à faire demi tour dans les fossés fleuris prodiguant un ballet anarchique saupoudré de pollens jusqu’alors bien tranquilles mais qui se sont avérés bien malintentionnés à l’égard de mon petit nez.
Photo depuis le feeder avec l'autoroute sur la droite et le nuage épais de pollen devant mon objectif !
Une fois la chaussée un peu dégagée, tous les autres véhicules, y compris le notre, ont donc pu faire demi-tour, croisant les pauvres camions bloqués, pour rejoindre la bretelle d’autoroute. Ayant repris la route, on a alors pu constater que le feeder, immobilisé pendant des miles, avait du l’être bien avant l’accident et que beaucoup d’autres cernés ailleurs par le béton n’avaient pas eu la chance de s’extraire de la route ! Une belle pagaille…
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Jacques a dit Acadie !
Ce week end j’étais dans le plus français des états américains, à savoir la Louisiane (nommée ainsi en l’honneur de Louis XIV) pour assister à un festival de musique très réputé dans la ville de Lafayette. Cette ville est le havre principal des cajuns (ou cadiens en francais louisianais), descendants des colons français, qui depuis peu seulement (autour des années 50) commencent à afficher leur origine avec fierté.
La région propose des spécialités locales telles que l’alligator frit (pas très différent du poulet !), le gumbo (sorte de râgout très épicé) et l’ecrevisse (symbole de la région) sous toutes ses formes. D’ailleurs, un des artistes du festival, chanteur acadien célèbre dans la région, Zacharie Richard, interprète une chanson intitulée Crawfish et pendant le refrain de laquelle les spectateurs sont invités à reproduire les mouvements de pinces avec leurs mains !... Pourquoi pas…
Damien, Julie, François, Eric et Patricia
Mais outre ces découvertes historiques et culinaires, j’ai eu l’honneur, durant ce festival, d’assister au concert d’un chanteur dont jamais je n’aurais supposé la présence sur ce continent… tenez-vous bien… l’immense Francis Cabrel (en fait ami de Zacharie Richard suite à un concert pour les sinistrés de Katrina) qui n’a joué que ses vieilles chansons à mon plus grand bonheur. Ce qui était particulier (outre le fait de le voir gratuitement, puisque le festival l’était, et combien de français peuvent prétendre cela ?...) c’était de se sentir étrangement privilégié dans cette foule tout de même majoritairement américaine. Il m’a ainsi semblé presque logique de lui hurler un : “Francis, on t’aime !” qui n’a pas manqué de le surprendre et m’a valu un petit clin d’oeil. Constatant que des fans étaient présents, il a même fait reprendre à la petite cinquantaine de français éparpillés dans la foule, le refrain de Petite Marie !... très émouvant.
Et quelques photos d'oeuvres plutôt originales exposées dans un bar :
A noter également la découverte d’un groupe israelo-marocain hors du commun musical : Balkan beat box, qui a tout simplement déchainé le public, et avec lequel j’ai pu discuté par après puisque ils ont fait irruption dans le bar dans lequel mes compagnons francais et moi s’étions réfugié pour terminer la nuit, avant de rejoindre notre hotel. Ce qui m’amène au lancement d’un très con-cours : j’ai dû dormir dans le même (trop petit) lit que François… mouais… sans commentaire et je défie donc à mes camarades stagiaires de vivre des moments aussi… inattendus !!! avec leur maître de stage !
Pendant ce très chouette week end, j’ai donc rencontré une population différente de celle du texas, plus naturelle et plus altruiste. J’ai aussi vu mon premier tatou (hélas les pattes en l’air en bord de la route) et mon premier cadavre baché au milieu de la route mis en valeur par une myriade de girophares de toutes les couleurs (très très très troublant !…).
J’ai enfin assisté à mon premier chaos de la circulation américaine. En rentrant du festival, arrivé au niveau d’un embouteillage dû à un accident, on décide d’emprunter le feeder (route a sens unique longeant les autoroutes de chaque coté) mais on s’y retrouve curieusement aussi bloqué. Au bout de 30 minutes d’immobilité, constatant que l’autoroute venait de se débloquer, certains conducteurs de pick up se sont décidé à faire demi tour dans les fossés fleuris prodiguant un ballet anarchique saupoudré de pollens jusqu’alors bien tranquilles mais qui se sont avérés bien malintentionnés à l’égard de mon petit nez.
Une fois la chaussée un peu dégagée, tous les autres véhicules, y compris le notre, ont donc pu faire demi-tour, croisant les pauvres camions bloqués, pour rejoindre la bretelle d’autoroute. Ayant repris la route, on a alors pu constater que le feeder, immobilisé pendant des miles, avait du l’être bien avant l’accident et que beaucoup d’autres cernés ailleurs par le béton n’avaient pas eu la chance de s’extraire de la route ! Une belle pagaille…
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