10h07 : réveil brutal, la voix du check-out de 10h se fait entendre. Nous peinons à bouger et notre réveil se décide à ouvrir la porte. S’ensuit un débit impressionnant de jurons sur un ton plus que stressant après cinq petites heures de sommeil, la vieille dame remarquant que nous étions trois… Voici son discours, qui pour des raisons évidentes de sécurité a été modifié :”Voyons messieurs, n’auriez vous point pu me signaler votre nombre exact ? Le règlement, qui comprend les cafards, le bouquet d'arômes et style décoratif, stipule que seuls deux individus peuvent loger dans cette "habitation”. Par ailleurs, vous n’êtes pas enclin à quitter l’endroit à l’heure prévue du check-out ! Je devrais vous facturer, si seulement j'utilisais des factures, une nuit supplémentaire ! Veuillez, je vous prie, vous retirer immédiatement sans même utiliser les sanitaires…”
Ayant été plus que froissés de ne pas entendre de “Bonjour, avez-vous bien dormi ?”, nous avons quand même profité de la douche et avons délicatement disposé les cafardavres sur le lit, avant de nous en aller…
Vers 13h, nous arrivons à New Orleans.
Sur fond de Mississippi
Nous trouvons un motel, allons bien entendu manger un burger et partons repérer les lieux avant une nuit qui s’annoncait rythmée…
Notez la télé allumée (avec en plus la diffusion des pokémons !) et sachez qu'il y en avait une autre de l'autre côté que le guitariste ne se privait pas de regarder fréquemment, même pendant ses solos ! Pas pottible !
Jeune fanfare très talentueuseEnsuite, une petite douche pour nous faire oublier notre état de fatigue déjà avancé et direction frenchmen street, qui est moins touristique donc moins tape-à-l’oeil que Bourbon street. Nous y avons écouté un très bon groupe de blues puis un artiste exceptionnel…
L’individu que vous pouvez (presque) voir sur cette photo peut jouer sur deux guitares électriques en même temps (avec ses mains, il faut ici le préciser et moi-même d’ailleurs, à l’avenir, je préciserais que je joue avec mes mains) et tenez-vous bien, joue également de la basse avec ses orteils !!! Prodigieux ! On a ensuite chanté gaiement avec un guitariste esseulé et il en était fini de la partie artistique de la soirée…
On se redirige ensuite vers la frénétique Bourbon Street et ses bars surpeuplés. On y est interpellés, grâce à nos Totem-shirts, par un gaillard français ayant bossé avec Totem et ayant donc des connaissances communes avec Raphaël. Que le monde est petit !
Nous finissons la nuit dans un bar karaoké séduits par l’ambiance rythmée et y apportons notre french touch en y chantant “sexual healing”, qui ne manquera pas de troubler l’auditoire friand de tempos endiablés ! Un moment de solitude extrêmement comique…
Dans le karaoké bar avant de nous y sentir quelque peu malvenus suite à notre performance...
